
Ouverture des portes à 19h15 – Début du concert à 20h30
KAMAAL WILLIAMS
Le claviériste londonien Kamaal Williams agit très exactement à l’intersection de deux underground musicaux parmi les plus vivaces et précieux de la capitale britannique : celui du jazz, électrique, fougueux et funky qu’on disait «acid» au milieu des années 90, et celui du «garage continuum», où sont nés la plupart des sous-genres essentiels de la dance music locale, du dubstep au broken beat et dont le projet Henry Wu, mené par Williams avec sa collection de disques rares et son ordinateur, est l’un des plus sémillants représentants récents.
Aussi connu sous le nom de Henry Wu, il incarne la jeunesse et la puissance de la nouvelle génération du jazz anglais ! D’ailleurs pour lui, peu importe qu’on dise qu’il fasse du jazz ou autre chose : ses sonorités sont celles de Londres.
Avec
Kamaal Williams – Clavier, voix
TBC – Trompette, saxophone
TBC – Batterie
Première partie / RODOLPHE LAURETTA “KREOLIA”
Cocktail d’afro jazz pop ultra harmonique, KREOLIA souligne les multiples influences du saxophoniste d’origine guyano-antillaise. C’est avec une précision chirurgicale que Rodolphe Lauretta fusionne dans cet opus funk, hip-hop, bebop et musique caribéenne.
Novateur et accessible, KREOLIA sacralise la transe du groove sans sacrifier l’improvisation et la sophistication des arrangements.
On y entend le rappeur MED, acolyte de Madlib et Aloe Blacc, la chanteuse Geneviève Artadi (Knower), signée sur le très prisé label Brainfeeder, le vétéran Dwight Trible et la chanteuse pop-rock française Ruppert Pupkin. Un festin auditif duquel ressortent aussi des perles instrumentales : un hommage galvanisant à Roy Hargrove, une reprise d’Alain Jean-Marie arrangée en broken beat et bien d’autres échappées…
Avec
Rodolphe Lauretta – saxophones, flûte, synthé
Emmanuel Camy – basse, moog
Cong Minh Pham – piano, synthés
Tilo Bertholo – batterie, samples
Olivier Laisney – trompette